samedi 20 février 2016

Bambi en France

 En 2014, Film perdu, la gazette du doublage, lesgrandsclassiques.fr et Dans l'ombre des studios s'étaient associés pour diffuser temporairement des extraits de 4 longs métrages Disney dans leur première version française. Ce partage nous avait permis de faire un appel à quiconque posséderait les parties manquantes sur n'importe quel type de support afin de reconstituer la totalité de ces doublages, jamais disponibles en vidéo.
Depuis, grâce à un collectionneur généreux, le comédien Pascal Dusserre-Telmont, et la collaboration de mes acolytes habituels (Rémi en tête), j'ai pu reconstituer la première version française de Bambi dans son intégralité. C'est sur le site les grands classiques que vous avez pu lire la première analyse de ce doublage lors de notre présentation. Je me propose ici de compléter cet article à la lumière de cette découverte et afin de partager quelques données et images de ma collection.

J'ai tout d'abord dû éclaircir un mystère : imdb.com listait le 15 juillet 1947 comme date de sortie française. Confrontée aux sources, cette date apparaissait fausse.

La Cinématographie Française du 5 juillet 1947 rapporte, sans en révéler la raison, que la présentation corporative du film qui devait se dérouler le mardi 1er juillet 1947, a été remplacée par celle du film Pavillon Noir avec Maureen O'Hara, la projection de Bambi au Marignan étant repoussée au jeudi 17 juillet à 10 heures, "donnée directement par le distributeur". De même en juillet, RKO annonce sa saison 1947 - 1948 comme celle des longs métrages. Si la publicité commence par un bref paragraphe sur Bambi, Dumbo occupe une page entière avec le reste de l'article où on le qualifie de "conte de fée" avec une grande illustration de l'éléphant. Pour couronner le tout, Dumbo est présenté, bien avant sa sortie, au festival de Cannes le samedi 13 septembre à 21H30, où il obtiendra un vote du public de 8 sur 10 (la meilleure note cette année là, qu'il partage avec Les maudits). Sa présentation corporative parisienne est pourtant à venir : c'est le jeudi 9 octobre à 10H qu'on présente le film au Marignan, annoncé tour à tour comme "Dumbo", "Dumbo, l'éléphant savant" ou "Dumbo, l'éléphant volant" (c'est ce dernier qui apparaît à l'écran).

 Le 16 juillet 1947 sort Les secrets de Walt Disney (The Reluctant Dragon), un documentaire en VO partiellement animé qui offre au spectateur une visite des nouveaux studios (le film a été tourné en 1941, juste avant la grève), dans lequel on peut voir l'équipe en train de réaliser Bambi et d'autres longs métrages qui sortiront des années plus tard (Peter Pan, Alice,...).
Doit-on en conclure que Bambi est sorti à la sauvette, à l'ombre de l'éléphant volant, ou même éclipsé par un documentaire ? Non, il faut y voir, là encore, de la stratégie. Chaque chose en son temps, et chaque année son chef d’œuvre.

Publicité corporative
Bien que le doublage du film soit enregistré depuis décembre 1945, la sortie de la guerre implique que RKO Radio Films S.A. dispose d'un catalogue de longs métrages animés de Walt Disney qui peut faire les beaux jours de la firme pour plusieurs noëls à venir. En effet, il n'y a aucun intérêt commercial à sortir tous les films en même temps, le succès de l'un risquant d’obscurcir ceux des autres. De plus, la production américaine au début de la guerre, ne suit plus : le studio a dû faire face à une grève en 1941 qui laissera de lourdes et durables séquelles à l'ambiance de travail et il sort exsangue du conflit pendant lequel les locaux et le personnel ont été principalement dédiés à la réalisation de films de propagande. Une activité prolifique mais pas toujours lucrative sur le moment, et encore moins par la suite : la thématique des films produits pour soutenir l'effort de guerre n'est guère compatibles avec le climat qui règne après 1945 et on range ces productions sur l'étagère pour ne plus jamais les ressortir.

Pour toutes ces raisons, les sorties de longs métrages aux États-Unis à la fin des années 40 peinent à retrouver le lustre d'antan. Il s'agit bien souvent de florilèges de courts ou moyens métrages accolés avec un fil conducteur plus ou moins cohérent.

Les français peuvent néanmoins s'attendre à des films de qualité pour plusieurs années, le temps que l'usine à rêves renaisse de ses cendres : Blanche Neige et les sept nains refait une timide apparition parisienne dès la fin de 1944 alors que la programmation cinématographique est encore très chaotique en France. Mais aucun des autres longs métrages Disney n'a encore été distribué en France du fait de la guerre. C'est donc ensuite au tour de Pinocchio de montrer le bout de son nez à Paris le 22 mai 1946, puis de sortir dans le reste de la France le 2 octobre. Fantasia ne déclenchera pas le concert de louanges attendues le 6 novembre de cette même année. Saludos Amigos vient réchauffer l'hiver ce 11 février 1947. Dumbo est prévu pour Noël 1947 et Bambi, conformément à son ordre de sortie américaine, est gardé en réserve pour la saison 1948.
On remarque d'ailleurs que dans La cinématographie française, RKO communique d'abord surtout sur les autres films : lors de la sortie de Pinocchio, fin mai 1946, on trouve un article qui rapporte que "la critique attend avec impatience "Fantasia", "Dumbo", "Les 3 Caballeros" et "Saludos Amigos". Pas un mot sur Bambi, qui est pourtant prêt à sortir et n'est pas un secret, alors que Dumbo, lui, est en cours de doublage.

Suivront Les 3 Caballeros le 25 novembre 1948, La boîte à musique le 14 septembre 1949, Mélodie du Sud le 21 décembre 1949, Coquin de Printemps le 29 mars 1950, Cendrillon pour noël 1950, Melody Cocktail 28 février 1951, puis Blanche Neige de nouveau en août 1951, etc.

On le voit, RKO avait planifié des sorties régulières le temps que les studios américains puissent rentrer dans leur nouvel âge d'or avec Cendrillon et les français ont ainsi connu au moins un grand chef d’œuvre par an. Pourtant, la relative précipitation (décembre 1945) dans la réalisation du doublage et la date avancée, par rapport à la sortie effective, de juillet 1947 pour la présentation à la presse (qui, on l'a vu, a d'ailleurs été repoussée) indiquerait que RKO n'était pas certain de la politique à adopter avec Bambi. Il était probablement difficile de décider de reporter des bénéfices à plusieurs années. C'est peut être aussi un changement de programme quant aux salles retenues pour l'exclusivité. S'ils n'annoncent pas l'exclusivité, le Gaumont Palace et le Rex annoncent dans une publicité de 1947 qu'ils se sont assurés "le premier groupe de film RKO 1947-1948" dont Dumbo et Bambi font partie.

Bambi par Marc Davis
Finalement, Bambi sort à Paris en exclusivité le 28 avril 1948 aux cinémas Marignan (où était sorti Blanche Neige en son temps) et Marivaux. La publicité annonce d'ailleurs "La plus magnifique réalisation de Walt Disney depuis Blanche Neige". Le film y restera à l'affiche pendant 7 semaines, jusqu'au 15 juin.
En même temps, Fantasia revient à l'affiche du Plaza, et également le 15 et 16 juin 1948, est organisé le premier festival du dessin animé, au centre Marcelin-Berthelot au bénéfice des œuvres sociales de l'association des dessinateurs du cinéma où a lieu la première publique du court métrage Le petit soldat de Paul Grimault et où l'on présentera, entre autres, des œuvres inédites de Max Fleischer et de Walt Disney.
Le 13 juillet 1948, alors qu'on annonce dans Cinémonde Mélodie du sud et Les 3 caballeros pour la prochaine saison, on parle désormais de Walt Disney, comme "l'auteur de Bambi".
Le petit faon part ensuite à la conquête de la France et des autres cinémas parisiens où il triomphera presque jusqu'à Noël. Voici quelques échantillons de programmes à Paris et en proche banlieue :
Du 20 au 26 octobre 1948 Bambi est au Louxor et au Mozart.
Du mercredi 3 au mardi 9 novembre 1948 : Bambi au Villiers, au Fantasio, au Gloria, au Métropole Pathé, au Pigalle Palace, à l'Auteuil - Bon ciné,  au Dominique, au Secrétan Palace, et au Pathé Palace de Boulogne.
Du 10 au 16 novembre : Bambi au Belleville, au Féérique, au Lyon Pathé, au Villiers et au Zénith.
Le 21 décembre :le film a disparu des écrans de la Capitale.
En province, les chiffres sont bons : à Bordeaux, le film fait 16.500 entrées en une seule semaine. Au Capitole de Montpellier, les recettes se montent à 647.000 francs, au Capitole d'Avignon : 547.000, au nouveau théâtre de Perpignan : 593.000, au Majestic de Cannes : 500.000, au Fémina de Toulon : 792.000, etc.
En tout, le film aurait rapporté 5.200.000 francs !
Programme danois du film

Mais revenons à ce fameux doublage. Toutes les versions françaises des films sortis en France après la guerre ont un point commun : réalisés au lendemain de la libération avec un budget probablement limité, ils ne comportent pas de chœurs pour les chants à l'exception notable de Dumbo (à moins qu'il s'agisse d'une addition tardive : une des chansons n'est même pas traduite). Seuls des solistes officiant sur des pistes de chœurs neutres ou américains.

L'adaptation française de Bambi, comme évoqué plus haut, ne prévoit pas la traduction des chansons. C'est parmi tous les films sortis après guerre, le seul pour lequel toutes les chansons sont en anglais. Ce choix est facilement explicable : l'impact musical des chansons aurait été amoindri si l'on avait remplacé les chœurs américains par un soliste français. Or, les paroles ne sont pour une fois pas cruciales pour la compréhension du récit. La plupart des chansons des longs métrages de Walt Disney ont une fonction dans l'histoire et si elles étaient absentes, des scènes de remplacement dans un genre plus classique seraient plus ampoulées ou seraient noyées dans le dialogue.
Bambi en 1948 au Marignan

Dans le cas de Bambi, il s'agit plus de pauses qui installent une atmosphère (le générique qui nous prépare à l'histoire sans en dévoiler le contenu, la chanson d'amour qui sert à casser la tension de la scène de bataille précédente, la chanson du printemps qui rompt totalement avec le silence pesant de la mort de la mère, etc.). L'atmosphère amenée par les chanteurs eut probablement perdu de sa force sans gagner en clarté avec un doublage sans chœurs.
Bambi en 1948 au Marivaux

Les acteurs choisis pour le doublage, bien que partiellement listés sur le générique, n'y sont pour la plupart pas associés à leur personnage, mais ont été identifiés par Rémi Carémel et ses contacts et vous trouverez sur ce lien la fiche établie par ses soins. Je me permets d'ajouter ici les voix que j'ai cru pouvoir identifier grâce à la découverte des parties manquantes. Les rôles du film sont particulièrement courts et l'identification en est d'autant plus difficile, particulièrement dans cette version française où toutes les onomatopées, rires, et autres éléments neutres ont été gardés de la version américaine. Ainsi, certains personnages, aussi cruciaux soient-ils à l'histoire, n'ont que deux ou trois répliques en tout et pour tout. Paradoxalement, l'acteur qui double Bambi adulte n'est pas identifié.

D'après les cartons d'époque, c'est André Norévo qui réalise la version française aux studios C.T.M. de Gennevilliers, assisté de Daniel Gilbert, et c'est André Rigaud qui adapte les dialogues. Guy Plouganou, monteur son, se paie même le luxe de bénéficier du dernier carton du générique français, telle une vedette américaine.

Samson Fainsilber en 1937
Dans ce film où l'évolution des personnages est si cruciale, on a exceptionnellement choisi de reprendre le parti pris de la VO : utiliser des enfants pour interpréter les rôles d'enfants, une rareté à l'époque dans le doublage. C'est la petite Marie-Claire Marty (créditée comme "La petite F. [Féline] Marty"qui interprète Féline, et qui interprétera plus tard le rôle titre d'Alice au pays des merveilles et le rôle de Wendy dans Peter Pan. "Le petit B. Gilles" (le B. signifie vraisemblablement Bambi) apparaît au générique mais sans indication sur le nom complet de l'artiste. François Justamand y reconnaît Bernard Gilles qui a la même époque double Roddy McDowall dans Fidèle Lassie.

On enrage de ne pas connaître le nom du gamin qui interprète la version la plus espiègle de Pan Pan des trois versions françaises. On retrouve en revanche Maurice Nasil qui s'acquitte fort bien du rôle de Fleur enfant et adulte. Celui-ci enregistrera le rôle de Timide 16 ans plus tard.
La voix d'Hélène Tossy est maternelle à souhait. C'est la légendaire Lita Recio qui campe la stricte mère de Pan Pan, bien qu'elle n'apparaisse pas au générique.

Les autres acteurs crédités et jusqu'ici non associés à des personnages sont menés par le plus connu d'entre eux, Samson Fainsilber qui joue le père de Bambi. Cet acteur avait fait grande impression dans le rôle de Richelieu dans la version des Trois mousquetaires de 1932. Il fait régulièrement l'objet d'articles dans la presse comme le 26 août 1937 dans Pour Vous qui montre, à travers plusieurs photos, l'étendue de son talent qui lui permet des métamorphoses le rendant presque méconnaissable d'un rôle à l'autre. Après la guerre, la cinématographie française nous apprend qu'il dispense des cours de comédie, fort de son expérience au théâtre, au cinéma, à la radio et dans le doublage !

Samson Fainsilber, le père de Bambi, fait la "Une".

Gaby Wagner
Gaby Wagner, une fille "bien balancée" comme dirait Jean Tissier dans L'acrobate, où elle représente pour Fernandel le fantasme de l'infirmière, prête très certainement sa voix à Madame Caille, et peut être aussi à la lapine séductrice lors de son laconique "bonjour" ainsi que d'autres rôles féminins tout aussi brefs comme l'opossum, par exemple.


D'après Rémi Carémel, il semblerait qu'elle ait été mariée à André Norévo, celui là même qui dirige le doublage. Pour Vous du 24 avril 1940 publie sa description sous forme de fausse carte d'identité et l'affiche même en couverture le 15 mai 1940 alors que sa popularité grandit et que les allemands sont pratiquement aux portes de Paris.


Gaby Wagner en 1940

Dans ce dernier numéro, elle confit qu'elle ne souhaite plus accepter de mauvais rôles après ses apparitions dans Quai des brumes, Raspoutine,...

Si elle dit ne pas prétendre au vedettariat, elle aimerait pourtant "tourner quelque chose de bien avec un bon metteur en scène". Et Pour vous de prédire qu'un vrai grand rôle "ne saurait tarder". 4 semaines plus tard, le magazine cessait de paraître et le grand rôle ne vint jamais.
Denise Bosc et son père en 1938

Denise Bosc
Denise Bosc, qui joue une secrétaire peu coopérative avec Maigret dans Les caves du Majestic, est la fille de l'acteur Henry Bosc avec qui elle partage la scène dans la pièce de Denys Amiel dans les années 30, Ma liberté.

Elle a probablement interprété Féline adulte et peut être aussi sa mère. On la retrouve régulièrement dans les magazines de cinéma avant guerre où elle a connu ses meilleures heures.


Denise Bosc dans une robe de Barsacq pour le théâtre


Novembre 1969 au salon de l'enfance

Le film sera exploité plusieurs fois avec ce doublage : il ressortira pour les noëls 1957 et 1969 (à l'occasion du 40ème anniversaire de Mickey Mouse) et subira son premier redoublage pour la ressortie de 1979 qui bénéficiera cette fois de chansons traduites.

Bambi en décembre 1969 à Clermond Ferrand
Cette nouvelle version ressortira en 1986, puis le film sera une nouvelle fois redoublé en 1993, version sortie en VHS en France et utilisée depuis sur tous les supports (le doublage de 1979 est sorti en VHS en 1989 au Québec). Vous trouverez d'ailleurs ce dernier doublage dans une magnifique version restaurée sur Blu-ray.
L'avenir du film n'est pas uniquement sur le petit écran : il est sorti de nouveau en juin 2015 dans les cinémas Gaumont-Pathé.
Façade du Gaumont opéra 2 juin 2015
Voici quelques extraits du premier doublage de Bambi.


Pour les personnes intéressées par la provenance de la copie, je reproduis ici un message de Pascal Dusserre-Telmont qui m'a généreusement prêté celle dont il disposait.


"Je suis une personne passionnée de cinéma depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir. Et comme j’ai aujourd’hui 45 ans, cela représente une durée non négligeable !

J’ai toujours eu dans mon cœur, une place à part pour l’œuvre de Walt Disney.

Certainement que cela vient du fait que cette société dans laquelle nous vivons fait preuve d’un cynisme si présent que j’ai besoin de rêve et de beauté artistique afin de m’évader.

Croire pendant quelques minutes que des êtres peuvent s’aimer en le prouvant dans leurs actes. Que la grandeur d’âme peut être un principe de vie et que l’être humain peut être bon, sont des concepts qui me séduisent.

Il est vrai d’un autre côté que je redescends très rapidement sur terre dès que je veux mettre un DVD ou un Blu-ray dans ma platine. Car le marché de la vidéo fait preuve de plus en plus régulièrement de son goût pour le mercantilisme plutôt que de maintenir en vie une œuvre dans son écrin originel.

Et c’est là que des passionnés comme Greg Philip sont extraordinaires. Ce sont des personnes qui défendent des œuvres sans arrières pensées. Ils veulent simplement partager le travail d’artistes que la mémoire institutionnelle aurait dû pérenniser.
Là ou l’on peut saluer le travail des éditeurs, c’est sur la remasterisation de l’image. Pour être plus clair, la qualité visuelle de BAMBI n’a jamais été aussi belle que sur le Blu-ray que l’on peut acheter dans le commerce aujourd’hui.
Un de mes amis avait eu la chance de côtoyer un technicien qui avait, dans les années 80, enregistré sur VHS une copie à partir de la pellicule cinéma 35 mm du premier doublage.

Il ne restait plus, pour moi, que d’être le chaînon qui allait relier les précédents protagonistes avec le monteur habile et passionné qu’est Greg."
Pascal.


Un article de Walt Disney dans le Cinémonde du 27 janvier 1948
Je renouvelle mes remerciements à Pascal et j'invite ceux et celles qui pensent détenir une version rare de longs métrages Disney (et d'autres) à me contacter sur Facebook. Mes amis et moi cherchons toujours des versions complètes de Pinocchio, La Belle et Bois dormant et Alice au Pays des merveilles dans leurs versions premières, ainsi que des raretés telles Fantasia version Jean Piat, etc.
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C'est tout pour aujourd'hui les amis ! A bientôt !

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, est il possible de vous adresser un message privé via une adresse pour vous contacter ?
Cordialement.

Greg Philip a dit…

Bonjour.
Gregphilip@msn.com

Giganotosaur a dit…

Donc ça y est, vous avez retrouvé l'entièreté du doublage de 1945 ?

Greg Philip a dit…

Bonjour. Oui la totalité à partir de plusieurs sources. L'ensemble est malgré tout homogène.

Giganotosaur a dit…

C'est magnifique. Bravo, j'apprécie ce que vous faites avec vos amis. Pensez-vous alors sortir une édition de fan avec ce doublage ?

Greg Philip a dit…

Je vous remercie. Je me suis borné à restaurer le film. Mon ami Olikos du site lesgrandsclassiques.fr en fera sans doute une.

Giganotosaur a dit…

Personnellement, je pense que c'est Mireille Gervais qui double Panpan enfant dans le premier doublage. Elle la même voix que Jeannot, le garçon dans "Mélodie du sud" et apparemment, elle doublait beaucoup d'enfants de cette époque, pour les films de la RKO je crois.