Un article intéressant publié dans le numéro de décembre 1925 du 
Picturegoer tente de décrire ce qu'est une script girl à ses lecteurs. Le sujet choisi est censée être "la seule" en Angleterre.
Pour le lecteur moderne, c'est une coïncidence incroyable que ce petit bout de femme, dont l'article suggère qu'elle gagne bien sa vie, soit interviewée à cet instant précis.
Alma
 Reville n'est pas "réalisatrice" à l'époque, comme la légende des photos le précise, mais elle a bel et bien travaillé avec les réalisateurs mentionnés et, plus important encore, elle a collaboré au film à succès La dernière danse, et à Abnégation et The Blackguard (plus d'information sur ces films dans ce livre). Sur ces trois films, elle a pu côtoyer un jeune assistant réalisateur de plus en plus influant nommé Alfred Hitchcock. L'épisode raconté à la fin de l'article n'est rien d'autre que le tournage du premier long métrage d'Hitchcock dont il viendra à bout, Le jardin du plaisir.
Le réalisateur lui-même racontera plus tard sa propre version d'Alma allant chercher modestement la star Virginia Valli à Cherbourg dont on parle ici (sa version peut être lu dans ce livre).
La fin de l'article se veut d'autant plus prophétique : "elle n'a jamais trouvé le temps de se marier". On sait tous que cela changea rapidement et qu'ils vécurent heureux et eurent un enfant.
Aujourd'hui aurait été le 116e anniversaire d'Alma.
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C'est tout pour aujourd'hui les amis ! À bientôt !

2 commentaires:
Merci aussi pour ce document. C'est assez enthousiasmant en effet de pouvoir lire qui a été Alma avant qu'elle ne devienne l'indispensable femme de maître Hitch.
Je trouve aussi. 😊 On oublie parfois l’importance qu’elle a eu.
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