samedi 14 novembre 2020

La première idylle de Boucot [Robert Saidreau - Chapitre 6]

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Boucot

Contrairement au précédent film, la paternité de celui-ci ne semble pas mise en doute : il s'agit là d'une autre comédie destinée à mettre en valeur sa vedette, célèbre comique du Casino de Paris qui a déjà tourné de nombreuses séries cinématographiques avant guerre dont les plus prolifiques sont Babylas et Pénard.
C'est sans doute ce film que Ciné Pour Tous annonce, sans son titre, le 28 février 1920 comme étant commencé aux studios Eclipse par Saidreau.
Le 17 juillet 1920, on trouve une publicité corporative dans Ciné-Journal qui nous apprendra le 31 du même mois que la photo est bonne et qu'il s'agit d'une "amusante comédie comique". On y apprend également que c'est bien Saidreau qui en signe le scénario.
Louis-Jacques Boucot

Une durée incertaine

La Cinématographie Française annonce la présentation au Palais de la Mutualité pour le lundi 26 juillet à 4 heures. Cela permet de connaître son métrage : 435 mètres en deux bobines, un court-métrage, bien que Ciné-Journal l'annonce à 700 m et que lorsqu'il atteint Nîmes en mars 1921, il est devenu "une comédie en 3 parties".

Le programme

Le contenu complet du programme dans lequel l'Agence Générale Cinématographique compte le distribuer à partir du 27 août est le suivant : une comédie française de 820 mètres et un long métrage avec Géraldine Farrar, Le revenant. Le journaliste de Ciné-Journal devait être présent, qui présente une brève critique le 31 juillet.
Mais si l'on en croit le Figaro du 27 août 1920 et l'action française du 28 août 1920, lors de la première du film au Marivaux (le 27), on le présente avec Fatty Groom et Le revenant.

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